Définition de l’héminégligence et répercussions fonctionnelles
L’héminégligence implique une difficulté à s’occuper de l’hémichamp controlatéral (généralement le gauche) à la zone cérébrale blessée, et peut aller de l’omission d’objets situés dans l’hémichamp gauche de l’espace au manque d’attention, de reconnaissance et même de déni de parties de l’espace. le cerveau propre corps. Au niveau fonctionnel, l’héminégligence donne lieu à de graves difficultés d’indépendance de la personne atteinte, dans les activités de base de la vie quotidienne (nettoyage, habillage, alimentation, etc.) ).
De plus, la présence d’héminégligence a été associée à des durées d’hospitalisation et de réadaptation plus longues, à un risque plus élevé de chutes et à une mauvaise récupération motrice et fonctionnelle (Chen et al., 2015; Jehkonen et al., 2006; Wilkinson et al. , 2012) .
Récupération de l’héminégligence
Concernant le pronostic de la récupération de l’héminégligence, dans des études réalisées entre 8 et 12 mois après un accident vasculaire cérébral avec présence d’héminégligence, il est prouvé que ladite altération persistait dans un tiers des cas (Colombo et al., 1982 ; Karnath et al., 2011) ou il y a eu peu de récupération (Kalra et al., 1997 ; Katz et al., 1999 ; Luukkainen-Markkula et al., 2014 ; Paolucci et al., 2001).
Thérapies actuelles
Aujourd’hui, les approches thérapeutiques disponibles pour la rééducation de l’héminégligence, telles que l’adaptation prismatique, l’entraînement visuospatial, la thérapie par image mentale ou la stimulation optocinétique, ont une efficacité clinique limitée et parfois de courte durée (Azouvi et al., 2017 ; Fasotti & van Kessel, 2013). ) En raison de la persistance des symptômes et de l’impact sur l’indépendance du patient, il est essentiel de développer de nouvelles méthodes de traitement et de traiter de manière appropriée les dysfonctionnements cérébraux sous-jacents. En ce sens, les interventions basées sur des techniques de stimulation cérébrale non invasives constituent une intervention thérapeutique prometteuse.
Améliorer l’héminégligence grâce à la neuromodulation
Dans l’unité des lésions cérébrales de l’hôpital Beata María Ana de Madrid, une étude est menée sur l’amélioration de l’héminégligence par neuromodulation par stimulation électrique à courant continu (tDCS) visant à améliorer l’héminégligence secondaire à l’AVC afin d’améliorer les avantages que les deux interventions ont indépendamment.
La recherche, menée en collaboration avec l’Université ouverte de Catalogne et l’Université Francisco de Vitoria, est co-dirigée par le Dr Juan Pablo Romero, directeur du groupe de recherche sur la neuroréhabilitation des lésions cérébrales, neurologue à l’Unité des lésions cérébrales de la Beata Hôpital María Ana et professeur à l’Université Francisco de Vitoria et Dr Elena Muñoz Marrón, directrice du groupe de recherche Cognitive NeuroLab, professeur d’études en sciences de la santé à l’UOC et directrice du Master universitaire en neuropsychologie. Participent également au projet le Dr Marcos Ríos-Lago, coordinateur de l’unité des lésions cérébrales de l’hôpital Beata María Ana, Begoña González Rodríguez et David de Noreña Martínez, neuropsychologues de l’unité, et les chercheurs pré-doctoraux du Francisco de Université de Vitoria, Francisco Sánchez, Yeray González et Aida Arroyo.
Objectif
L’objectif de ce projet est de valider un protocole de neuromodulation visant le traitement de l’héminégligence secondaire à un AVC ischémique chez des patients en phase subaiguë (3 à 12 mois après la lésion). Cette technique vise à améliorer les symptômes en réduisant l’hyperactivité pathologique que l’hémisphère non endommagé développe après un accident vasculaire cérébral situé dans l’artère cérébrale médiale droite, en appliquant un programme de stimulation tDCS multisite.
Techniques de neuromodulation
La stimulation cérébrale non invasive fait référence à différentes techniques neurophysiologiques qui permettent de moduler l’activité cérébrale de manière sûre et non invasive (Bikson et al., 2016). Grâce à ces techniques, nous pouvons à la fois augmenter l’excitabilité du cortex cérébral et la diminuer. Les techniques de stimulation cérébrale non invasives les plus utilisées aujourd’hui sont la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) et la stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS), dont il existe suffisamment de preuves empiriques pour étayer leur potentiel à moduler l’activité cérébrale à court et à long terme. (Hummel et Cohen, 2006).
Stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS)
La tDCS permet la modulation de l’activité corticale par l’application d’un courant électrique de faible intensité (généralement entre 1 mA et 2 mA) en plaçant deux électrodes ou plus sur le cuir chevelu du patient. De cette manière, le courant électrique circule entre les électrodes, de l’anode à la cathode, augmentant l’excitabilité corticale sous l’anode et la diminuant sous la cathode. En revanche, la tDCS multisite, ou haute définition, permet une stimulation plus précise et localisée de la zone cérébrale sélectionnée.
De même, la tDCS s’est avérée être une technique efficace en tant qu’approche thérapeutique complémentaire aux traitements plus conventionnels en rééducation post-AVC (Edwards & Fregni, 2008), montrant des résultats prometteurs dans la rééducation de l’héminégligence visuospatiale (par exemple, Bang & Bong, 2015 ; Ladavas et al., 2015, Yi et al., 2016).
Sur la base du modèle de rivalité interhémisphérique de Kinsbourne (Kinsbourne, 1977) et en fonction des paramètres de stimulation, il est possible de proposer différentes approches de stimulation, telles que l’augmentation de l’activité cérébrale de l’hémisphère lésé, l’inhibition de l’hyperactivité pathologique de l’hémisphère sain ou une combinaison des deux (Zebhauser et al., 2019).
Projet de réhabilitation avec tDCS
Dans ce projet, nous appliquons un protocole tDCS d’une durée de 20 minutes par jour pendant 10 jours consécutifs(du lundi au vendredi), son intensité étant de 2 mA. La stimulation est appliquée avec la cathode positionnée en P3(suivant le système international 10/20 pour le placement des électrodes EEG), les électrodes de retour étant réparties en C3, CP5, CP1, Pz, PO3, PO7, P7. L’objectif de cette configuration est de réduire l’hyperactivation pathologique du cortex pariétal de l’hémisphère sain (P3), afin d’obtenir que l’hémisphère lésé (droit) augmente son niveau d’activation et de participation de l’attention vers l’hémichamp gauche, en réduisant l’hyperactivité de l’hémisphère controlatéral sain qui libère l’hémisphère lésé de l’inhibition exercée sur lui par le sain.
Les interventions basées sur la stimulation cérébrale non invasive, telles que la tDCS, constituent une approche thérapeutique très prometteuse, avec des effets indésirables minimes et des résultats prometteurs décrits dans diverses revues et méta-analyses (Fan et al., 2018 ; Kashiwagi et al., 2018 ; Salazar et al., 2018, Zebhauser et al., 2019).
NeuronUP : plateforme de neurorééducation
Le programme de rééducation neuropsychologique visant la rééducation de l’héminégligence est basé sur l’utilisation de la plateforme de neurorééducation NeuronUP, une plateforme visant la rééducation et la stimulation des fonctions cognitives.
Nous avons choisi cette plate-forme car elle dispose d’un large choix d’activités pouvant être réalisées à la fois de manière interactive et avec un crayon et du papier. La facilité d’utilisation et la grande adaptabilité aux caractéristiques de chacun des utilisateurs permettent de concevoir des programmes d’intervention personnalisés pour chaque personne de manière simple et ajustée.
Neuf exercices spécifiques visant la stimulation et la rééducation de l’héminégligence ont été sélectionnés et combinés tout au long des 10 séances d’intervention (4 tâches dans chaque séance), chacune d’une durée de 30 minutes. La configuration de la plateforme permet de programmer les sessions afin d’augmenter progressivement la difficulté des tâches en fonction des acquis du participant. De cette façon, à chaque session, la difficulté des activités est ajustée en fonction de la performance de la veille.
La facilité de programmation, l’enregistrement des performances des patients et la large et innovante banque d’activités conçues spécifiquement pour traiter des fonctions cognitives spécifiques, fait que la réalisation des sessions d’intervention peut être effectuée systématiquement et sans erreurs dans sa conception. Garantissant ainsi une homogénéité dans l’application du traitement à tous les patients.
Projet TDCS-Négligence
Afin de participer au projet de recherche, les participants doivent répondre à une série d’exigences ; parmi eux on peut citer :
- Avoir subi un accident vasculaire cérébral hémorragique ou ischémique dans l’hémisphère droit.
- Temps écoulé depuis la blessure entre 3 mois et 12 mois.
- Avoir plus de 18 ans.
- Faire une étude de neuroimagerie.
- Absence d’AVC antérieur.
- Capacité fonctionnelle qui permet de rester assis et actif pendant une heure.
- Domination manuelle habile.
- Faire preuve d’héminégligence dans les tests d’évaluation objectifs de celui-ci.
- Signature du consentement par la personne ou son tuteur légal.
Évaluation neuropsychologique et EEG
Tous les participants ont subi une évaluation neuropsychologique et un électroencéphalogramme (EEG) au début de l’étude. L’évaluation neuropsychologique vise à identifier la présence d’héminégligence et la gravité des symptômes, évaluant également l’impact fonctionnel de ladite altération dans leur fonctionnement quotidien et l’altération ou la préservation d’autres fonctions cognitives, telles que l’attention et la mémoire de travail. . Une évaluation neuropsychologique et un EEG seront effectués trois jours avant le début de l’intervention avec tDCS et NeuronUP. Le même protocole d’évaluation sera répété trois jours après la fin de l’intervention, afin d’analyser les améliorations cognitives qui ont pu survenir, les modifications des mesures physiologiques (EEG) et la corrélation entre les deux mesures.
Contenu
Les participants sont assignés à l’un des deux groupes d’intervention. Le programme d’intervention consiste en 10 séances de rééducation neuropsychologique avec NeuronUP sur deux semaines (du lundi au vendredi). L’un des groupes (groupe actif) a reçu une rééducation neuropsychologique pendant 30 min combinée à une tDCS active pendant 20 min (en commençant 5 min après le début du NeuronUP). L’autre groupe (groupe placebo) effectue le même programme de rééducation neuropsychologique mais combiné avec un placebo tDCS (appelé sham tDCS) pendant le même temps. Dans tous les cas, tant les participants que les évaluateurs et les neuropsychologues chargés de réaliser le programme d’intervention sont aveugles aux conditions expérimentales assignées, c’est-à-dire qu’ils ne savent pas à quel groupe chaque participant a été assigné.
La nouveauté de cette étude réside dans la combinaison de deux outils visant à stimuler et à améliorer une altération à forte prévalence et de graves répercussions sur l’indépendance fonctionnelle de la personne, telle que l’héminégligence. La combinaison des deux approches thérapeutiques permettra de renforcer l’amélioration de la symptomatologie de l’héminégligence, de sorte que les bénéfices seront supérieurs à ceux obtenus par les techniques séparées.
Participation
L’étude est actuellement ouverte à toute personne touchée par un AVC qui présente des symptômes d’héminégligence, répond aux critères d’inclusion mentionnés et souhaite participer volontairement à l’étude. Les personnes ou centres intéressés à participer peuvent contacter les principaux chercheurs du projet :
Dr Juan Pablo Romero – Courriel : p.romero.prof@ufv.es
Dr Elena Muñoz Marron – Courriel : emunozmarr@uoc.edu
Cet article a été écrit par Begoña González, Elena Muñoz et Juan Pablo Romero. Vous pouvez consulter plus de projets des groupes de recherche impliqués dans : https://www.ufv.es/neurorrehabilitacion-dano-cerebral/
Références bibliographiques
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Bang, D.-H., & Bong, S.-Y. (2015). Effet d’une combinaison de stimulation transcrânienne à courant continu et d’entraînement par rétroaction sur la négligence visuospatiale chez les patients ayant subi un AVC subaigu : un essai contrôlé randomisé pilote. Journal of physiothérapie science, 27 (9), 2759-2761.
Bikson, M., Grossman, P., Thomas, C., Zannou, AL, Jiang, J., Adnan, T., Mourdoukoutas, AP, Kronberg, G., Truong, D., Boggio, P., Brunoni, AR, Charvet, L., Fregni, F., Fritsch, B., Gillick, B., Hamilton, RH, Hampstead, BM, Jankord, R., Kirton, A.,… Woods, AJ (2016). Sécurité de la stimulation transcrânienne à courant continu : mise à jour factuelle 2016. Stimulation cérébrale, 9 (5), 641-661. https://doi.org/10.1016/j.brs.2016.06.004
Chen, P., Hreha, K., Kong, Y. et Barrett, A. M. (2015). Impact de la négligence spatiale sur la réadaptation après AVC : données probantes provenant du cadre d’un établissement de réadaptation pour patients hospitalisés. Archives de médecine physique et de réadaptation, 96 (8), 1458-1466. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2015.03.019
Colombo, A., De Renzi, E., & Gentilini, M. (1982). L’évolution temporelle de l’hémi-inattention visuelle. Archiv Für Psychiatrie Und Nervenkrankheiten, 231 (6), 539-546. https://doi.org/10.1007/BF00343997
Edwards, D., & Fregni, F. (2008). Moduler le cortex moteur sain et affecté avec la stimulation magnétique transcrânienne répétitive dans l’AVC : développement de nouvelles stratégies pour la neuroréadaptation. NeuroRéhabilitation, 23 (1), 3-14.
Fan, J., Li, Y., Yang, Y., Qu, Y., & Li, S. (2018). Efficacité de la stimulation cérébrale non invasive sur la négligence unilatérale après un AVC : un examen systématique w et méta-analyse. Journal américain de médecine physique et de réadaptation, 97 (4), 261-269. https://doi.org/10.1097/PHM.0000000000000834
Plus de références sur la rééducation de l’héminégligence après un AVC
Fasotti, L., & van Kessel, M. (2013). Nouvelles perspectives dans la réhabilitation de la négligence. Frontiers in Human Neuroscience, 7, 780. https://doi.org/10.3389/fnhum.2013.00780
Hummel, F.C., & Cohen, L.G. (2006). Stimulation cérébrale non invasive : une nouvelle stratégie pour améliorer la neuroréadaptation après un AVC ? The Lancet Neurology, 5 (8), 708-712. https://doi.org/10.1016/S1474-4422(06)70525-7
Jehkonen, M., Laihosalo, M., & Kettunen, J. E. (2006). Impact de la négligence sur les résultats fonctionnels après un AVC : un examen des problèmes méthodologiques et des résultats de recherche récents. Neurologie réparatrice et neurosciences, 24 (4-6), 209-215.
Kalra, L., Perez, I., Gupta, S. et Wittink, M. (1997). L’influence de la négligence visuelle sur la rééducation après un AVC. AVC, 28 (7), 1386-1391.
Karnath, H.-O., Rennig, J., Johannsen, L., & Rorden, C. (2011). L’anatomie sous-jacente à la négligence spatiale aiguë par rapport à la négligence spatiale chronique: une étude longitudinale. Cerveau: Un Journal de Neurologie, 134 (Pt 3), 903-912. https://doi.org/10.1093/brain/awq355
Kashiwagi, FT, El Dib, R., Gomaa, H., Gawish, N., Suzumura, EA, da Silva, TR, Winckler, FC, de Souza, JT, Conforto, AB, Luvizutto, GJ, & Bazan, R .(2018). Stimulations cérébrales non invasives pour la négligence spatiale unilatérale après un AVC : une revue systématique et une méta-analyse d’essais contrôlés randomisés et non randomisés. Plasticité neuronale, 2018. https://doi.org/10.1155/2018/1638763
Katz, N., Hartman-Maeir, A., Ring, H. et Soroker, N. (1999). Incapacité fonctionnelle et résultat de la réadaptation chez les patients lésés de l’hémisphère droit avec et sans négligence spatiale unilatérale. Archives de médecine physique et de réadaptation, 80 (4), 379-384.
Ladavas, E., Giulietti, S., Avenanti, A., Bertini, C., Lorenzini, E., Quinquinio, C., & Serino, A. (2015). L’A-tDCS sur le cortex pariétal ipsilésionnel renforce les effets du traitement d’adaptation du prisme dans la négligence. Neurologie réparatrice et neurosciences, 33 (5), 647-662. https://doi.org/10.3233/RNN-140464
Plus de documentation sur l’héminégligence et l’AVC
Kinsbourne, M. (1977). Hémi-négligence et rivalité hémisphère. Avancées en neurologie, 18, 41-49.
Luukkainen-Markkula, R., Eng, N., & Tarkka, I. (2014). Récupération d’une négligence après un accident vasculaire cérébral de l’hémisphère droit. Journal international de neuroréadaptation, 1. https://doi.org/10.4172/ijn.1000103
Paolucci, S., Antonucci, G., Grasso, M.G. et Pizzamiglio, L. (2001). Le rôle de la négligence spatiale unilatérale dans la rééducation des patients atteints d’AVC ischémique cérébral droit : une comparaison appariée. Archives de médecine physique et de réadaptation, 82 (6), 743-749.
Salazar, A. P. S., Vaz, P. G., Marchese, R. R., Stein, C., Pinto, C., & Pagnussat, A. S. (2018). La stimulation cérébrale non invasive améliore la négligence hémispatiale après un AVC : examen systématique et méta-analyse. Archives de médecine physique et de réadaptation, 99 (2), 355-366.e1. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2017.07.009
Les dernières références
Wilkinson, D., Sakel, M., Camp, S.-J. et Hammond, L. (2012). Les patients atteints de négligence hémispatiale sont plus sujets à la spasticité des membres, mais cela ne prolonge pas leur séjour à l’hôpital. Archives de médecine physique et de réadaptation, 93 (7), 1191-1195. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2012.01.010
Yi, Y. G., Chun, M. H., Do, K. H., Sung, E. J., Kwon, Y. G. et Kim, D. Y. (2016). L’effet de la stimulation transcrânienne à courant continu sur le syndrome de négligence chez les patients victimes d’un AVC. Annals of Rehabilitation Medicine-Arm, 40 (2), 223-229. https://doi.org/10.5535/arm.2016.40.2.223
Zebhauser, P.T., Vernet, M., Unterburger, E., & Brem, A.-K. (2019). Négligence visuospatiale – Un aperçu théorique des stratégies actuelles et émergentes et une revue systématique de l’utilisation thérapeutique de la stimulation cérébrale non invasive. Revue de neuropsychologie, 29 (4), 397-420. https://doi.org/10.1007/s11065-019-09417-4
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